lundi 4 juillet 2011

L'ambiguïté du journalisme...

Le journalisme est une caste puissante, influente et vaste...
Malgré les variantes, on parle de journalisme de "télé poche" jusqu'aux reporters de guerres, en passant par les magazines "people" et les grands médias nationaux.
Je reste convaincu que leur intégrité reste limité à un faible pourcentage, dont on entend peu parler. Dans l'ensemble il faut faire vendre de l'info... Pour ça, rien de plus simple: il faut faire peur, choquer, outrer. Pire, il faut satisfaire le voyeurisme des gens frustés!
Descendre les puissants et être condescendant avec les plus démunis...
Pour la peur, on n'hésite pas à "créer" des pandémies digne de la grande peste de 1348 (qui elle, eut raison d'un peu moins de la moitié de la population européenne...). Pour choquer, on montre les "travers" des puissants. Pour outrer, on parle politique...
Parfois les médias dit "sérieux" sont aussi brasse-fange que les "people".
Je n'ai jamais parler de l'affaire DSK pour une simple raison, on ne peut faire un procès avant le procès, la notion d'innocence est un droit français... Et un avis n'a pas à être émis sous prétexte que l'on a une tribune qui le permet! Mais à la fois, si ça fait vendre, pourquoi s'en priver? Et le plus choquant: personne ne fera son mea culpa car les gens seront tout de suite noyer sous d'autres informations, faisant complèment passer à autre chose l'opinion publique...
Personnellement, je trouve scandaleux que des manifestations féministes aient eu lieu avant le procès... Clameront-elles des slogans contre la victime s'il elle devenait coupable? J'en serai fortement étonné...
Dernier point: je me réjouis complètement de la libération des deux journalistes, mais pourrait-on avoir la même énergie avec les 7 ou 9 (impossible de savoir précisément...) "autres" otages anonymes français dans le monde?

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