Comme toujours, l'homme s'est aveuglé de sa "toute puissance". Une fois de plus, la Nature a eu le dernier mot.
L'on commémore ce week end les cent ans du naufrage de ce qui était le plus grand et le plus sûr des paquebots transatlantiques de l'époque, qui plus est, sur le trajet de son voyage inaugural pour New-York...
Je ne rentrerai pas dans les détails du bâteau, si ce n'est qu'il a eu deux autres homologues ("sister-ship" de la classe Olympic), le Britannic (coulé en mer Egée en 1916, après reconversion en bâteau-hôpital) et l'Olympic (qui finira sa carrière en 1937, de façon "classique", avec pour anecdote qu'il aura quand même coulé par éperonnage un sous marin allemand lors de la première mondiale!).
Le Titanic était relativement moderne, avec une technologie avancée, mais pas suffisante. Les raisons de son naufrage sont nombreuses et principalement dues à sa conception.
Tout d'abord, les rivets. Ces pièces de métal (du fer) tenant les plaques composants la coque n'étaient pas de bonne qualité, le fer n'était pas résistant et c'est par la poussée de l'iceberg sur les tôles que les rivets ont éclatés et laissant six voies d'eau dans la coque (et non une brèche de 90m... comme souvent avancé). Ensuite, les cloisons étanches, vaste dispositif permettant d'isoler les voies d'eau... Complètement obsolète puisque la limite étant de 4 compartiments touchés consécutifs et que dans ce cas là, il y en eu six de percés... Sans compter qu'ils n'étaient étanche qu'en vertical, et donc, une fois que la proue s'enfonce dans l'eau, celle-ci s'infiltre par dessus les cloisons, faisant sombrer inlassablement le vaisseau.
Je ne vous parle même pas du gouvernail trop court (mais "aux normes") pour manoeuvrer rapidement et permettre l'évitemment...
Du point de vu humain, une anecdote assez blasante est à retenir. Un homme de la vigie a été remplacé à Southampton, emmenant avec lui la clé du casier contenant les jumelles... Celles qui aurait pu permettre de signaler l'iceberg à temps pour s'arrêter (800 mètres... l'iceberg a été repéré à la vue humaine, à 500 mètres...). Pour ce qui est des canots, le nombre insuffisant était pourtant plus que le minimum règlementaire... Tout simplement parce qu'ils n'étaient pas fait pour garder des gens à bord mais, la route maritime étant "suffisament" fréquentée, pour transvaser du bâteau en avarie au bâtiment venu à la rescousse les naufragés...
On rajoute à ça le manque total d'organisation, la mer calme et l'absence de lune pour la visibilité, mais surtout la bêtise des hommes trop sûrs dans leur technologie...
Environs 1500 morts à inscrire sur le panthéon des victimes de la Pédance Humaine... Au milieu de tout les autres!
Ce qui peut être considéré comme positif, c'est que toute la sécurité et les normes de constructions seront revu sérieusement. On notera l'efficacité du télégraphe sans fil qui aura lancé les premiers SOS (certaines sources indiquent que le télégraphiste a continué d'envoyer des messages personnels, ne se rendant pas compte du risque... le premier SOS, part environ 25 minutes après le choc).
Je finirai par parler de Morgan Robertson, auteur américain du livre "le naufrage du Titan" qui parle d'un paquebot jamais inégalé qui finit par couler plus ou moins comme le Titanic... Avec 14 ans d'avance sur le drame de ce dernier... Troublant, non?
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