Comme vous l'avez très certainement remarqué, cette période d'élection est fortement agité... Et, de mon point de vue, absolument pitoyable...
Tout d'abord, les sondages... Il faudrait tout simplement commencer par les supprimer purement et simplement à partir de la cloture des inscriptions des candidats... D'où a t on besoin de faire l'élection avant le jour officiel? Comment peut on parler d'équité entre les présidentiables si les "bookmakers" on déjà fait leur pronostics. Dans ce cas, pourquoi allez voter... autant que l'on nous appelle chez nous pour nous demander notre avis, ça ira plus vite et ça fera économiser les contribuables en frais de campagnes...
Petit problème, la population (et en particulier les politiques, évidemment) en est particulièrement friande... Il en faut pour tout! Que ce soit pour la côte politique, le pourcentage de personnes ayant du poil au nez ou même le pourcentage de sondés n'appréciant pas les sondages, il faut des chiffres... Quand il y a de l'offre, c'est qu'il y a forcément de la demande...
Au delà de ça, il y a la communication en général. Vous êtes vous rendu compte que leur temps de parole (qui est compté) s'approche en majorité d'une diarrhée verbale insultante envers les autres prétendants que quelque chose de constructif? Même leurs débats sont absolument bidons... Mais une bonne partie de l'électorat veut être diverti... "Du pain et des jeux"? On donne les jeux en promettant le pain...
Tout les commentaires, via les réseaux sociaux, vont bon train... Pour la majorité, on retrouve la question Le Pen... Personnellement je ne suis pas choqué de la retrouvé à cette place! Les sondages l'annonçaient il y a déjà longtemps! (oui, oui, c'est cynique...)
Plus sérieusement, cette élection était sous le signe du "voter contre" et donc ceux qui se sont trouver a ne pas vouloir "voter contre" Sarkozy par Hollande, et réciproquement, se sont rabattu sur la troisième marche des sondages, celle qui gène tout le monde... Une fois de plus la question du "vote utile" ressort, tout frais sorti du lobbying des sondeurs (puisque, même si les idées d'un "petit candidat" vous touchent, la majorité des électeurs vont choisir le moins "pire" des "bankables", les tenant du podium pour passer au niveau deux...).
Et pour ceux qui croient que Marine Le Pen à fait mieux que son père en 2002, vous vous trompez. Oui, il n'a eu "que" 16,86% mais sur 16 candidats... ce qui aurait donné plus de 25% des voix sur 10 candidats...
Pour finir, je crois qu'il faut d'avantage en vouloir à messieurs Hollande et Sarkozy de ne pas être convaincant plutôt que d'en vouloir à une opportuniste paralant comme une poissonière de Ménilmontant (désolé pour les poissonnières de Ménilmontant...) qui joue de son image de la "France opprimée..." en servant du "Monsieur, Madame, vous vous trompez" comme principale réthorique...
L'ochlocratie est en marche...
N'oubliez pas que le seul commentaire valable reste le vote...
jeudi 26 avril 2012
dimanche 15 avril 2012
Titanic, tour de babel maritime...
Comme toujours, l'homme s'est aveuglé de sa "toute puissance". Une fois de plus, la Nature a eu le dernier mot.
L'on commémore ce week end les cent ans du naufrage de ce qui était le plus grand et le plus sûr des paquebots transatlantiques de l'époque, qui plus est, sur le trajet de son voyage inaugural pour New-York...
Je ne rentrerai pas dans les détails du bâteau, si ce n'est qu'il a eu deux autres homologues ("sister-ship" de la classe Olympic), le Britannic (coulé en mer Egée en 1916, après reconversion en bâteau-hôpital) et l'Olympic (qui finira sa carrière en 1937, de façon "classique", avec pour anecdote qu'il aura quand même coulé par éperonnage un sous marin allemand lors de la première mondiale!).
Le Titanic était relativement moderne, avec une technologie avancée, mais pas suffisante. Les raisons de son naufrage sont nombreuses et principalement dues à sa conception.
Tout d'abord, les rivets. Ces pièces de métal (du fer) tenant les plaques composants la coque n'étaient pas de bonne qualité, le fer n'était pas résistant et c'est par la poussée de l'iceberg sur les tôles que les rivets ont éclatés et laissant six voies d'eau dans la coque (et non une brèche de 90m... comme souvent avancé). Ensuite, les cloisons étanches, vaste dispositif permettant d'isoler les voies d'eau... Complètement obsolète puisque la limite étant de 4 compartiments touchés consécutifs et que dans ce cas là, il y en eu six de percés... Sans compter qu'ils n'étaient étanche qu'en vertical, et donc, une fois que la proue s'enfonce dans l'eau, celle-ci s'infiltre par dessus les cloisons, faisant sombrer inlassablement le vaisseau.
Je ne vous parle même pas du gouvernail trop court (mais "aux normes") pour manoeuvrer rapidement et permettre l'évitemment...
Du point de vu humain, une anecdote assez blasante est à retenir. Un homme de la vigie a été remplacé à Southampton, emmenant avec lui la clé du casier contenant les jumelles... Celles qui aurait pu permettre de signaler l'iceberg à temps pour s'arrêter (800 mètres... l'iceberg a été repéré à la vue humaine, à 500 mètres...). Pour ce qui est des canots, le nombre insuffisant était pourtant plus que le minimum règlementaire... Tout simplement parce qu'ils n'étaient pas fait pour garder des gens à bord mais, la route maritime étant "suffisament" fréquentée, pour transvaser du bâteau en avarie au bâtiment venu à la rescousse les naufragés...
On rajoute à ça le manque total d'organisation, la mer calme et l'absence de lune pour la visibilité, mais surtout la bêtise des hommes trop sûrs dans leur technologie...
Environs 1500 morts à inscrire sur le panthéon des victimes de la Pédance Humaine... Au milieu de tout les autres!
Ce qui peut être considéré comme positif, c'est que toute la sécurité et les normes de constructions seront revu sérieusement. On notera l'efficacité du télégraphe sans fil qui aura lancé les premiers SOS (certaines sources indiquent que le télégraphiste a continué d'envoyer des messages personnels, ne se rendant pas compte du risque... le premier SOS, part environ 25 minutes après le choc).
Je finirai par parler de Morgan Robertson, auteur américain du livre "le naufrage du Titan" qui parle d'un paquebot jamais inégalé qui finit par couler plus ou moins comme le Titanic... Avec 14 ans d'avance sur le drame de ce dernier... Troublant, non?
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