Petit, grand, cuir, toile, boutons, fermeture éclair, pouilleux, chic, ... Tant de descriptions inquantifiables pour parler de cette hernie féminine: le sac à main.
Cet objet (dont je ne rentrerai pas dans l'historique, puisqu'il doit résumé son apparition au début de l'Humanité, quand la femme de néandertal a voulut trimbaler des cailloux, des os, des feuilles,... Et tout un tas de trucs inutiles...) se décline à l'infini, dans toutes les matières, couleurs, tailles et bien sûr prix! Du même acabit que les pompes d'ailleurs (qu'elles achètent pour aller avec tel sac, telle robe, tel chapeau... Faisant qu'à la fin, il y a toujours quelque chose qui manque...).
Le plus improbable évidemment reste le contenu. Toujours le minimum vital commun (porte-monnaie, gros trousseau de clés gonflé de différentes babioles, téléphone, labello, serviettes, ...) et après la petite touche perso allant parfois jusqu'aux objets autant improbables qu'inutiles (pour la gente masculine en tout cas...).
Tout ça pour en arriver à des poids assez incroyables (permettant d'en faire une arme redoutable), nécessitants une force herculéenne, à laisser pantois tout homme sollicité après pour l'ouverture d'un bocal de cornichons...
J'imagine déjà les foudres féminines s'abattant sur votre humble serviteur qui, par cet écrit, ne souhaite que transmettre une mise en garde.
En effet, sachez qu'un sac un peu lourd, porté régulièrement sur la même épaule est un gros risque potentiel pour la nuque, l'épaule, le bras ou encore les hanches et le dos... Lymphoedemes, lombalgies, nevralgie cervico-brachiale sont quelques jolis termes médicaux vous conseillant fortement de favoriser le port des sacs (d'un poid inférieur à 3-4 kg) plutôt en bandoulière.
Alors, Mesdemoiselles (oups! ce n'est plus politiquement correct!), Mesdames, dégraissez les trousseaux, n'emmenez qu'un seul receuil de Musso ou Vargas, favorisez le demi-litre d'Evian plûtot que le litre et demi! Et surtout changez d'épaule!
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