samedi 24 mars 2012

Si tu avances quand je recule, comment veux tu...

                                                                                                                  (source image: google)
...Qu'on sache qu'elle heure est-il!
Aujourd'hui encore, nous nous plions une énième fois à une tradition bi-annuel: le changement d'heure.
Comme tout les six mois, l'on découvre par ouïe-dire la date, surpris que l'on y soit déjà, râlant ou se satisfaisant de "perdre" ou de "gagner" une heure de sommeil.
Sachez pour votre gouverne, qu'automatiquement les changements se passent les derniers dimanches de mars et d'octobre. Perte en mars, gain en octobre...
Ce système, censé économiser de l'énergie, fut mis en place officiellement en France en 1917 (ainsi que pleins d'autres pays) et arrêté en 1945 (par le gouvernement provisoire à cause d'une complication: la moitié du pays est toujours à l'heure allemande) pour un ultime come-back avec la crise du pétrole de 1973.
Plus le temps passe, plus la théorie si ancrée s'émiette. Un simple principe de vases communicants  fait que ce qui est économisé d'un côté est dépensé de l'autre. En effet, les activités faites sur les heures de clarté dépensent de plus en plus d'électricité. 
La Commission Européenne estime elle-même relative cette économie...
Sans compter les incidences sur la santé, même si ça parait infime (troubles du rythme du sommeil notamment).
Peut-être le jour viendra où l'on en arrivera à raconter cette "tradition" aux plus jeunes, martelant dans un sarcasme  nostalgique:"tu peux pas comprendre, t'es trop jeune..."! Mais pour l'instant, râlez et réglez vos pendules, on perd une heure de sommeil!

mardi 20 mars 2012

Une excroissance féminine parfois douloureuse...

Petit, grand, cuir, toile, boutons, fermeture éclair, pouilleux, chic, ... Tant de descriptions inquantifiables pour parler de cette hernie féminine: le sac à main.
Cet objet (dont je ne rentrerai pas dans l'historique, puisqu'il doit résumé son apparition au début de l'Humanité, quand la femme de néandertal a voulut trimbaler des cailloux, des os, des feuilles,... Et tout un tas de trucs inutiles...) se décline à l'infini, dans toutes les matières, couleurs, tailles et bien sûr prix! Du même acabit que les pompes d'ailleurs (qu'elles achètent pour aller avec tel sac, telle robe, tel chapeau... Faisant qu'à la fin, il y a toujours quelque chose qui manque...).
Le plus improbable évidemment reste le contenu. Toujours le minimum vital commun (porte-monnaie, gros trousseau de clés gonflé de différentes babioles, téléphone, labello, serviettes, ...) et après la petite touche perso allant parfois jusqu'aux objets autant improbables qu'inutiles (pour la gente masculine en tout cas...).
Tout ça pour en arriver à des poids assez incroyables (permettant d'en faire une arme redoutable), nécessitants une force herculéenne, à laisser pantois tout homme sollicité après pour l'ouverture d'un bocal de cornichons...
J'imagine déjà les foudres féminines s'abattant sur votre humble serviteur qui, par cet écrit, ne souhaite que transmettre une mise en garde.
En effet, sachez qu'un sac un peu lourd, porté régulièrement sur la même épaule est un gros risque potentiel pour la nuque, l'épaule, le bras ou encore les hanches et le dos... Lymphoedemes, lombalgies, nevralgie cervico-brachiale sont quelques jolis termes médicaux vous conseillant fortement de favoriser le port des sacs (d'un poid inférieur à 3-4 kg) plutôt en bandoulière.
Alors, Mesdemoiselles (oups! ce n'est plus politiquement correct!), Mesdames, dégraissez les trousseaux, n'emmenez qu'un seul receuil de Musso ou Vargas, favorisez le demi-litre d'Evian plûtot que le litre et demi! Et surtout changez d'épaule!

mardi 6 mars 2012

L'occasion du pigeon...

J'ai récemment eu à chercher une voiture d'occasion, n'ayant pas les moyens pour une neuve (et la crise n'y est pour rien!). Premier réflexe: internet. Le choix y est probablement le plus vaste!
Hé bien, pas forcemment...
Au fur et à mesure de mes recherches, je m'aperçois qu'il y a un peu trop de "bonnes affaires". Kilomètrage très raisonnable, mécanique refaite, etc... En gros, "la" voiture!
Plus curieux que naïf, je commence à envoyer des messages. La réponse est toujours plus ou moins la même (voir photo, avec de bon yeux...) toujours avec la même police de caractère, envoyé par un monsieur Petit, Durand, Lepont... Des noms à faire pleurer de patriotisme Marine le Pen...
Tout ça fleure bon le pigeonnage, surtout avec l'histoire de faire la transaction livrée chez soi par un "transporteur" et le tout payé évidemment en liquide...
Sans compter l'indicatif +44 (Royaume Uni, mais c'est un portable!) et les tournures de phrases me rappelant mon ami Burkinabé...
Bref, j'ai fini par m'en acheter une... dans un garage!