...Qu'on sache qu'elle heure est-il!
Aujourd'hui encore, nous nous plions une énième fois à une tradition bi-annuel: le changement d'heure.
Comme tout les six mois, l'on découvre par ouïe-dire la date, surpris que l'on y soit déjà, râlant ou se satisfaisant de "perdre" ou de "gagner" une heure de sommeil.
Sachez pour votre gouverne, qu'automatiquement les changements se passent les derniers dimanches de mars et d'octobre. Perte en mars, gain en octobre...
Ce système, censé économiser de l'énergie, fut mis en place officiellement en France en 1917 (ainsi que pleins d'autres pays) et arrêté en 1945 (par le gouvernement provisoire à cause d'une complication: la moitié du pays est toujours à l'heure allemande) pour un ultime come-back avec la crise du pétrole de 1973.
Plus le temps passe, plus la théorie si ancrée s'émiette. Un simple principe de vases communicants fait que ce qui est économisé d'un côté est dépensé de l'autre. En effet, les activités faites sur les heures de clarté dépensent de plus en plus d'électricité.
La Commission Européenne estime elle-même relative cette économie...
Sans compter les incidences sur la santé, même si ça parait infime (troubles du rythme du sommeil notamment).
Peut-être le jour viendra où l'on en arrivera à raconter cette "tradition" aux plus jeunes, martelant dans un sarcasme nostalgique:"tu peux pas comprendre, t'es trop jeune..."! Mais pour l'instant, râlez et réglez vos pendules, on perd une heure de sommeil!