Cette semaine, une étude est sortie (ou plus exactement une enquête) sur les méfaits sur la santé à la proximité d'antennes relais...
Sur ce genre de sujet, en général, je suis assez réceptif (c'est le cas de le dire), je crois même que certaines personnes en sont particulièrement sensible, mais ce coup-ci, je trouve ça bidon.
Je remets dans le contexte: une enquête est effectuée au sein des HLM d'Aix-en-Provence et d'Aubagne, pourvus d'antennes, auprès de 143 personnes. Rappel des chiffres dénoncés: 43% se disent souffrir d'acouphènes, 55% de troubles du sommeil et 25% de problèmes de concentration.
La question est: est-ce crédible? Beaucoup d'élément pèsent dans la balance défavorable. D'abord, l'association ( France Environnement Santé) qui mène l'enquête n'est pas neutre, persuadée des risques.
Ensuite, ce sujet ayant fait suffisamment polémique, il est fort probable que les intéressés développent une sorte d'hypocondriasme lorsqu'il s'agit de santé...
Et pour finir, les personnes nécessitant d'habiter dans un HLM, sans vouloir les stigmatiser (on dirait un discours politique!), sont en général en inégalité sociale, entraînant des carences en hygiène de vie pour certains (qu'ils soient au chômage ou avec un travail difficile), de quoi mal dormir... Si la même étude avait été passée à Neuilly, en leur aillant installé des antennes sans leur dire, les résultats serait probablement très différents!
Sans compter que l'on vit entouré d'ondes, du portable au micro-ondes, en passant par le wi-fi, gps, j'en passe et des meilleurs... N'oublions pas que le bruit aussi amène tout ces symptômes!
Dernière chose: l'enquête dit aussi que ces problèmes disparaissent quand les gens partent en vacances... Mais là, antenne ou pas, je crois que c'est aussi pour ça qu'on part en vacances,non?
dimanche 27 novembre 2011
vendredi 25 novembre 2011
Stationnement interdit: le Lituanien prend cher!
Si vous aviez l'intention de circuler dans Vilnius en voiture, un conseil: ne stationnez jamais en dehors des emplacements prévus à cet effet!
En juillet dernier, le maire Artūras Zuokas a trouvé LA solution vis à vis des contrevenants du parcage, qui lui a d'ailleurs valu le prix IG Nobel de la paix de cette année.
Si en France nous risquons au maximum un enlèvement et une amende de 135 euros (sans compter les frais d'enlèvement...), lui à choisi la manière plus dissuasive de faire écraser la voiture génante à l'aide d'un tank!!!
Je vous laisse le plaisir d'apprécier la vidéo: lien
En espérant que ça ne donne pas des idées à la préfecture de police...
En juillet dernier, le maire Artūras Zuokas a trouvé LA solution vis à vis des contrevenants du parcage, qui lui a d'ailleurs valu le prix IG Nobel de la paix de cette année.
Si en France nous risquons au maximum un enlèvement et une amende de 135 euros (sans compter les frais d'enlèvement...), lui à choisi la manière plus dissuasive de faire écraser la voiture génante à l'aide d'un tank!!!
Je vous laisse le plaisir d'apprécier la vidéo: lien
En espérant que ça ne donne pas des idées à la préfecture de police...
mercredi 23 novembre 2011
Le fait divers qui fait l'affaire...
Avec le tapage général de ces derniers jours, vous n'avez pas pu passer à côté de l'affaire d'Agnès Marin.
Une adolescente de 13ans qui a été violée et tuée par un jeune de 17ans récidiviste...
Il est clair que l'affaire est grave, mais malheureusement pas isolée! Je suis choqué que l'on puisse utiliser à outrance cette affaire, rendant presque aussi malsain l'utilisation que l'acte en lui même. Ne serait-ce que par décence pour la famille (qui affirme clairement ne pas vouloir de la ré-utilisation du drame par la politique), il s'agirait de ne pas tenter des textes de lois, en parti improvisés, juste pour calmer la haine de la masse populaire dans l'objectif des présidentiels... Manquerai plus qu'ils proposent le retour de la peine de mort! (ça ferai du mal au Front National...)
Ce qui me choque encore, c'est encore la récupération des médias du sujet, vidant la coupe jusqu'à la lie, en finissant par interviewer des gens qui n'ont plus réellement quelque chose à voir avec l'affaire... Et comme de par hasard, il s'agit d'une fille "bien française" issue de la bourgeoisie parisienne, fréquentant un collège privé internationnal... Alors qu'on entend rarement parler d'assistés sociaux, d'immigrés ou même de "minorités visibles" quand ça leur arrivent...
Bizarre, bizarre, comme c'est bizarre!
Une adolescente de 13ans qui a été violée et tuée par un jeune de 17ans récidiviste...
Il est clair que l'affaire est grave, mais malheureusement pas isolée! Je suis choqué que l'on puisse utiliser à outrance cette affaire, rendant presque aussi malsain l'utilisation que l'acte en lui même. Ne serait-ce que par décence pour la famille (qui affirme clairement ne pas vouloir de la ré-utilisation du drame par la politique), il s'agirait de ne pas tenter des textes de lois, en parti improvisés, juste pour calmer la haine de la masse populaire dans l'objectif des présidentiels... Manquerai plus qu'ils proposent le retour de la peine de mort! (ça ferai du mal au Front National...)
Ce qui me choque encore, c'est encore la récupération des médias du sujet, vidant la coupe jusqu'à la lie, en finissant par interviewer des gens qui n'ont plus réellement quelque chose à voir avec l'affaire... Et comme de par hasard, il s'agit d'une fille "bien française" issue de la bourgeoisie parisienne, fréquentant un collège privé internationnal... Alors qu'on entend rarement parler d'assistés sociaux, d'immigrés ou même de "minorités visibles" quand ça leur arrivent...
Bizarre, bizarre, comme c'est bizarre!
vendredi 4 novembre 2011
Aron Ralston: pas de bras, pas de chocolat...
Si dans l'année de leurs 27 ans, de grandes icônes sont mortes, passant ainsi à la postérité (Jim Morrisson, Hendrix, Joplin, ..., et plus récemment Amy Maison à Vin, justifiant là son nom...), un anonyme à, lui, choisit la vie.
2003, Aron Ralston, 27ans, depuis toujours alpiniste chevronné (il en arriva à quitter son travail d'ingénieur chez Intel pour sa passion, en travaillant dans une boutique de matériel d'escalade dans l'Utah) part pour un week-end en excursion dans un canyon.
Dans un défilé exigu, il grimpe sur une grosse pierre calée entre les deux versants abrupts... et la pierre tombe avec lui, coinçant l'avant de son bras droit contre la paroi, à plusieurs mètres de hauteur! Les pieds posant dans une aspérité (il se reposera en se suspendant à son harnais), il tente tant bien que mal de se dégager...
La situation va durer pendant 5 jours, passant des nuits dans le froid glacial du printemps (n'étant habillé que d'un short et d'un t-shirt!) avec une maigre ration de nourriture, une gourde d'eau (il en arrivera même à boire son urine)...
La question de la survie est engagée et il finit par se plier à la seule solution qui lui semble évidente: couper le seul ancrage qui le retient là, son avant bras!
Après s'être cassé le radius et le cubitus (déjà bien abimés par le choc) en se tordant dans tout les sens, il s'est découpé le bras (après la pose d'un garot, d'une seule main s'il vous plait, comme tout le reste) avec un couteau bas de gamme (ayant oublié ce jour son autre couteau...) avec une lame émoussée (il mettra un peu plus d'une heure)...
Il trouvera en repartant (dans la bonne direction, optimisant l'efficacité au manque d'énergie), après une descente en rappel de 25 mètres et 5 heures de marche, un couple de Hollandais qui vont l'accompagner jusqu'à ce qu'un hélicoptère (le cherchant d'ailleurs!) arrive.
Le paradoxe veut qu'il n'avait , tout guide alpiniste qu'il a pu être, faisant sa tête brûlée, dit à personne où il partait... Ce sont ses collègues, ne le voyant pas venir bosser qui ont donné l'alerte...
Il écrira un livre intitulé "plus fort qu'un roc" et donnera lieu à une film de Danny Boyle: 127 heures, sorti en 2010.
Je vous invite à lire l'histoire en détail, elle est poignante!
2003, Aron Ralston, 27ans, depuis toujours alpiniste chevronné (il en arriva à quitter son travail d'ingénieur chez Intel pour sa passion, en travaillant dans une boutique de matériel d'escalade dans l'Utah) part pour un week-end en excursion dans un canyon.
Dans un défilé exigu, il grimpe sur une grosse pierre calée entre les deux versants abrupts... et la pierre tombe avec lui, coinçant l'avant de son bras droit contre la paroi, à plusieurs mètres de hauteur! Les pieds posant dans une aspérité (il se reposera en se suspendant à son harnais), il tente tant bien que mal de se dégager...
La situation va durer pendant 5 jours, passant des nuits dans le froid glacial du printemps (n'étant habillé que d'un short et d'un t-shirt!) avec une maigre ration de nourriture, une gourde d'eau (il en arrivera même à boire son urine)...
La question de la survie est engagée et il finit par se plier à la seule solution qui lui semble évidente: couper le seul ancrage qui le retient là, son avant bras!
Après s'être cassé le radius et le cubitus (déjà bien abimés par le choc) en se tordant dans tout les sens, il s'est découpé le bras (après la pose d'un garot, d'une seule main s'il vous plait, comme tout le reste) avec un couteau bas de gamme (ayant oublié ce jour son autre couteau...) avec une lame émoussée (il mettra un peu plus d'une heure)...
Il trouvera en repartant (dans la bonne direction, optimisant l'efficacité au manque d'énergie), après une descente en rappel de 25 mètres et 5 heures de marche, un couple de Hollandais qui vont l'accompagner jusqu'à ce qu'un hélicoptère (le cherchant d'ailleurs!) arrive.
Le paradoxe veut qu'il n'avait , tout guide alpiniste qu'il a pu être, faisant sa tête brûlée, dit à personne où il partait... Ce sont ses collègues, ne le voyant pas venir bosser qui ont donné l'alerte...
Il écrira un livre intitulé "plus fort qu'un roc" et donnera lieu à une film de Danny Boyle: 127 heures, sorti en 2010.
Je vous invite à lire l'histoire en détail, elle est poignante!
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